Cet examen, ayant pour objectif de confirmer le diagnostic précédent et son origine, va se concentrer sur plusieurs point précis dont la détection d’un prolapsus suite à un relâchement ligamenteux ou musculeux, l’état du périnée. Il peut se pratiquer dans différente positions : comme chez un gynécologue ou debout. Concrètement, l’urologue utilisera le même instrument que le gynécologue : un spéculum. Cet instrument médical a pour effet d’élargir la cavité vaginal afin d’observer les réflexes du périnée.Chacune des étapes de l’examen clinique se fera en trois temps. Tout d’abord sous contrainte de la toux afin de vérifier l’hypothèse de fuite à l’effort. Ensuite au repos, et enfin avec une poussée abdominale.
Les examens complémentaires
Les examens complémentaires, s’ils sont nécessaires, suivront les phases de dialogue et d’examen clinique. Trois examens peuvent permettre de préciser le diagnostic d’origine. Un examen cytobactériologique des urines permet de déceler une possible infection urinaire. Certaine fuites urinaires peuvent être causées par des impériosités. Dans ce cas, une cystoscopie vésicale est nécessaire pour confirmer la présence de la tumeur dans la vessie ou celle de corps étrangers tels que des calculs. Afin de vérifier le bon fonctionnement du sphincter pendant les cycles de remplissage et de vidange de la vessie, on effectuera un bilan urodynamique.Ainsi donc, la visite chez l’urologue suit une trame très précise et parfaitement efficace pour détecter et traiter les problèmes de l’appareil urinaire. Chez la femme, il s’agit principalement de problème de fuites urinaires que les urologues sont à même de comprendre et de soigner.
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