La marche nordique est arrivée de Finlande dans les années 50. Entrainement traditionnel des skieurs de fond, il s’agit de simuler la fluidité du ski de fond en marchant et en poussant sur ses bâtons de ski. Depuis 1997, les bâtons ont été améliorés pour préserver les articulations des pratiquants.
Les bienfaits de la marche nordique
Ce sport est largement recommandé par le corps médical. Elle permet en effet de se muscler sans brusquer son métabolisme, de maintenir l’état de ses articulations, de perdre des calories et de profiter du grand air. La marche nordique est donc un sport qui convient à tous, et plus particulièrement aux séniors soucieux de conserver une activité sportive exigeante sans pour autant fragiliser leur corps. Les articulations sont préservées, les capacités cardiaques sont entretenues et le bien-être revient avec la découverte (ou la redécouverte !) des grands espaces. De nombreuses études ont par ailleurs validé l’apport de ce sport. Il permet non seulement une forte consommation de calories mais également une meilleur tenue (idéal pour les problèmes de dos), une augmentation de l’endurance physique et un allègement de la pression exercée sur les articulations, notamment au niveau des genoux, et ce grâce au bâtons. On arrive ainsi à réduire de 30% la pression exercée sur les rotules, par rapport au footing. Outres ces bienfaits, la marche nordique est également recommandée pour ses effets positifs sur l’hypertension, l’ostéoporose et le diabète de type II.
Bien la pratiquer
Mais pour pratiquer ce sport efficacement et bénéficier de tous ces avantages, il convient de le pratiquer avec les bonnes méthodes. Il s’agit d’utiliser les bâtons pour se propulser en synchronisant les mouvements de balancement des bras issus de la marche et l’appui sur les bâtons. En somme, il ne s’agit pas de marcher vite mais d’allonger les pas. Pour commencer en marche nordique, il convient de connaitre son « pied d’équilibration ». Pour le reconnaitre, rien de plus simple ! Il suffit de se positionner debout, pieds joins et de se laisser tomber en avant. Le premier pied s’avançant pour vous rattraper et votre « pied d’équilibration ». En marche nordique, il sera le pied directeur qui cadencera votre marche. Il conviendra de l’avancer en même temps que le bras opposer. De même, l’angle d’attaque du bâton est un élément essentiel de la marche nordique. Celui-ci doit atteindre le sol avec 45° d’angle afin de préserver vos poignets. Les mouvements de marche sont lancés par les hanches et l’épaule opposée afin de maximiser la propulsion.
Quelques techniques pour la marche nordique
Si la marche nordique semble convenir à tous, il faut néanmoins l’éviter lorsque l’on souffre d’arthrite, de tendinite ou d’affections rhumatismales.